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Pascale Micoleau-Marcel est la déléguée générale de l’IEFP, une association d’intérêt général pour favoriser et promouvoir la culture financière des Français.
Il s’agit en fait d’une association loi de 1901, d’intérêt général, c’est-à-dire sans objectif commercial. Nos principaux « sponsors » sont aujourd’hui l’Autorité des Marchés Financiers, la société NYSE Euronext (la bourse), la Fédération Bancaire Française, mais nous comptons également parmi nos soutiens la Banque de France, une mutuelle (la France Mutualiste), le Ministère de l’Education Nationale et de nombreuses personnalités qui représentent la société civile, le monde financier et celui des épargnants.
Je suis Déléguée Générale, c’est-à-dire responsable de l’équipe dite « de gestion », qui comprend aujourd’hui 8 autres personnes, mais qui fait bien plus que simplement gérer. Le bureau vote le budget, c’est notre limite, et elle est très forte. Mais dans ce cadre, on attend de nous que nous ayons des idées, que nous prenions des initiatives, que nous fassions le maximum au moindre coût.
Mon rôle consiste à animer l’équipe, à construire notre stratégie, coordonner le travail éditorial dont j’assume par ailleurs la responsabilité, à trouver des ressources, à la fois des partenariats financiers et des soutiens éditoriaux, à impulser de nouvelles actions pour mieux répondre à notre mission et étendre notre notoriété.
Difficile, les journées ne se ressemblent pas, sauf qu’en général elles commencent tôt, se terminent tard, et qu’il y a trop peu de différence entre la semaine et les week-ends. Même pendant les vacances, je reste obsédée par lafinancepourtous ! Mes enfants me traitent d’aliénée, pas au sens de folle bien sûr mais au sens de « workalchoolic » ! Mais je ne me plains pas car c’est un projet très motivant, nous avons toujours des projets en cours, des idées nouvelles, des enthousiasmes, des passions.
J’ai fait Sciences Po à Paris (à l’époque il y avait 4 sections seulement et j’ai fait « Service Public »). J’ai également une maîtrise de droit ainsi qu’un LLM de l’American University de Washington.
Ma formation est donc à dominante juridique, et j’ai passé quelques années dans le service juridique d’un grand groupe, avant de passer plus de 10 ans au service des enquêtes de la COB, devenue Autorité des Marchés Financiers. L’esprit juridique est très utile car il pousse à être rigoureux, à rechercher la preuve de ce qu’on avance, à distinguer les faits des opinions. Ces qualités sont aussi celles qu’à mon sens devrait avoir tout bon journaliste. Mais je n’ai jamais fait de droit « pur » ; cela m’a donc gardée, du moins je l’espère, d’une rigidité excessive. J’ai plutôt cultivé une veine généraliste dans tous mes métiers. Et aujourd’hui, cela m’est franchement très utile car il me faut à la fois communiquer, gérer une équipe, convaincre des partenaires.
Vivacité, curiosité et ouverture, sérieux et rigueur. En termes de qualités purement professionnelles, je rechercherais un jeune qui ait de bonnes connaissances en droit et en économie, qui sache écrire vite , bien et de manière très pédagogique.
Mon secteur est très particulier. Je ne sais pas d’ailleurs si on peut dire que lafinancepourtous appartient à un secteur. Du fait de notre histoire, nous relevons de la convention collective de la formation, mais notre activité nous rapproche de la presse ou de la communication. Mais parce que nous manipulons des concepts économiques et financiers toute la journée, nous pouvons d’une certaine manière nous sentir rattachés au monde de la finance.
Difficile dans ces conditions de donner des conseils valables pour tous ces secteurs à la fois ?
Je préfère donner des conseils généraux aux étudiants en général. Je leur dirais volontiers de réfléchir à ce pourquoi ils sont faits, pas seulement en termes de matières (économie, droit, sciences…) mais en termes de type de travail et d’organisation. Pensent-ils être plus à l’aise dans une petite structure ou dans une grande, dans le secteur public ou privé, sont ils plutôt portés à l’action ou à la réflexion ? Comme nul n’est parfait, sont- ils plutôt rapides mais superficiels ou consciencieux mais un peu lents ? Sont-ils prêts à la mobilité, y compris à l’étranger ?
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On sent qu’elle est enthousiaste a l’idée d’aider les jeunes! ça me plait!Pourrait-on l’interroger plus longuement??
vive la finance!
super!on sent qu’elle a de l’envie nous avons besoin de gens comme elles pour que la finance grand public se développe
et le site est vraiment interessant
autrement dit sinon je vous invite a aller sur leur site