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Récession en Europe, la pire depuis près de 60 ans.

Economie - 5 février 2009 - Auteur : Finance etudiant

Par définition, la récession est un ralentissement plus ou moins prolongé de l’activité économique. Dans les manuels d’économies, il existe plusieurs définitions pour déduire d’une récession : par exemple, une diminution ou baisse du PIB (Produit Intérieur Brut) pendant deux trimestres consécutifs constitue une récession.

D’un point de vue anglosaxon, en l’occurrence chez les américains, le NBER, ( the National Bureau Of Economic Research ) utilise une approche méthodologique différente qui porte sur plusieurs indicateurs économiques.

En général, la transition d’un état normal à une situation de récession passe par une crise économique.

Cependant, il ne faut pas confondre la récession du ralentissement économique pur, ou encore de la dépression économique. Le premier correspond à une situation où la croissance du PIB diminue, mais reste positive. (En pratique, l’économie continue de croître, mais plus lentement.). Le second terme (dépression économique) correspond à une diminution du PIB très importante et prolongé.

En résumé, il faut bien comprendre que s’il n’y a qu’un trimestre de baisse du PIB puis une reprise au trimestre suivant, on ne parle pas de récession économique.

Les prévisions en Europe

Selon Bruxelles, en 2009, l’activité devrait reculer de 1,8%. En effet, le Commission Européenne a annoncé le 19 janvier : « L’Europe va connaître cette année une récession sans précédent depuis soixante ans. Selon les ECHOS : « La crise financière et le brusque ralentissement de l’activité économique internationale ont provoqué une chute brutale des échanges commerciaux et un resserrement du crédit fatal à la production manufacturière. » Les chiffres sont révélateurs : la France devrait connaître un recul de 1,8%, et les autres pays d’Europe occidentale (le Royaume Uni, l’Espagne…) devraient avoir une contraction du PIB comprise entre 1,8% et 2,8%. Par contre, L’Irlande après avoir connu plusieurs années de forte croissance, devrait cette fois subir une récession plus accentuée.

Pendant la présidence française de l’Union Européenne, les plans de relance se sont multipliés, et vont se poursuivre. Ces plans vont tout de même soutenir l’activité et limiter les dégâts. Mais les Etats se retrouveront plus endettés. Et, dans l’ensemble de l’Union, on attend à ce que le chômage remonte fortement pour atteindre la barre des 8,7%.

Les autres facteurs

Concernant les autres facteurs de cette récession, on peut citer le fait que les investissements étrangers mondiaux sont en chute. Les spécialistes parlent d’une chute de plus de 20% selon les Echos.

Selon le CNUCED ( Conférence de l’O.N.U pour le commerce et le développement ), le flux des investissements étrangers dans le monde ont fortement chuté aussi en 2008 pour atteindre 1400 milliards de dollars , en raison de la crise financière et économique. C’est deux moins plus que leur estimation antérieure.

Diriger la crise

Le problème est complexe. En France par exemple, l’opposition ne cesse de clamer que le plan de relance de Nicolas Sarkozy n’est pas adapté à la situation ou sera insuffisant pour gérer la crise. Il y a un vrai malaise sociale en France et les classes sociales les plus modestes s’en retrouvent fortement affectées. D’où les manifestions de grève, notamment celle de ce jeudi 29 janvier 2009.

Mais malgré la récession annoncée et donc plus de difficultés pour les classes modestes, les ministres des Finances de la zone Euro continuent de croire à l’efficacité de leurs plans de relance. Mais le, plus grand problème pour ces ministres, sera de résorber ces déficits une fois la crise passée. En effet, les plans de relance coûtent chères et creusent les déficits publics. En France, on parle de 5,4 % en 2009. « Les dépenses donnent elles aussi le vertige : les plans de relance nationaux programmés pour 2009 et 2010 atteignent déjà les 200 milliards d’euros. »

Enfin, les ministres commencent aussi à s’interroger sur l’apres-crise ; En effet, le Pacte de croissance et de stabilité devra être respecté. C’est le souhait de tous les pays de l’Union. La grande question est donc de savoir comment ils vont y arriver.

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