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Le budget 2009 fait la part belle à la fiscalité écologique et plafonne trois niches fiscales qui ne l’étaient pas jusqu’à maintenant. Pour le reste, aucune nouveauté marquante car le gouvernement ne pouvait pas réduire les prélèvements obligatoires, le ralentissement économique ampute en effet les recettes fiscales 2008 de quelque 5 milliards d’euros…
Il reste à retenir quelques éléments :
Si le crédit d’impôt associé aux dépenses d’équipements de l’habitation principale en faveur des économies d’énergie et du développement durable offre une aide à l’acquisition de matériaux performants sur le plan énergétique, il n’existe pas à ce jour de dispositif permettant d’encourager et de financer des ensembles de travaux destinés à l’amélioration de la performance énergétique globale de la résidence principale.
D’où la volonté du gouvernement de créer un « Ecoprêt », prêt à taux zéro pour financer soit des travaux destinés à garantir une performance énergétique minimale des logements anciens à usage de résidence principale, soit des ensembles cohérents de travaux d’amélioration de la performance thermique de ces logements. Dans ce dernier cas, l’écoprêt à taux zéro serait accordé pour la réalisation d’un ensemble de travaux cohérents comprenant au moins deux des catégories de travaux suivantes :
C’est un décret qui, en fonction des caractéristiques du logement (maison individuelle, appartement, date d’achèvement…), définira des « bouquets de travaux » cohérents dont la réalisation permettrait d’améliorer de manière importante sa performance énergétique.
Comme l’actuel prêt à taux zéro, il s’agirait d’un crédit d’impôt versé en cinq ans aux banques qui accorderaient les avances remboursables sans intérêt aux emprunteurs. En revanche, ce nouveau crédit d’impôt ne serait pas subordonné à des conditions de ressources.
L’écoprêt à taux zéro, qui pourrait financer la totalité du montant des travaux, ne pourrait excéder 300 euros par m2 de surface habitable dans la limite de 30 000 euros par logement. Quant à la durée de l’écoprêt, elle serait fixée par décret.
Afin d’inciter les ménages à l’acquisition de logements présentant une performance énergétique supérieure à celle imposée par la réglementation, des avantages supplémentaires seraient accordés aux contribuables qui acquièrent un logement neuf répondant à la norme « bâtiments basse consommation » (BBC) :
Ces dispositions s’appliqueraient :
Par ailleurs, il est proposé de réserver le bénéfice du crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt, du prêt à taux zéro à l’acquisition et des dispositifs « Robien recentré » et « Borloo » aux acquisitions ou aux constructions de logements neufs pour lesquelles le bénéficiaire justifie du respect des normes en vigueur relatives aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique imposées aux logements par la législation. En pratique, selon le ministère des Finances, l’application effective de cette mesure serait néanmoins différée dans l’attente de la publication d’un décret d’application.
Depuis l’imposition des revenus de l’année 2005, le crédit d’impôt pour dépenses d’équipement de l’habitation principale s’applique aux dépenses d’équipements, matériaux et appareils les plus performants réalisées entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2009, dans la limite d’un plafond pluriannuel de 8 000 euros pour une personne seule et de 16 000 euros pour un couple.
Le taux du crédit d’impôt est fixé à :
Ce dispositif, qui s’applique jusqu’au 31 décembre 2009, serait prorogé jusqu’à la fin de 2012.
Aménagement du « Dispositif Malraux », soit le régime fiscal applicable aux immeubles bâtis situés dans certaines zones protégés. Le taux de déduction serait de 100%, dans la limite de 140 000 euros de dépenses, lorsque l’immeuble est situé dans un secteur sauvegardé ; de 75%, dans la limite de 100 000 euros de dépenses, lorsque l’immeuble est situé dans une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP).
Plafonnement des réductions d’impôt accordées sur les investissements outre-mer. Le montant total de la réduction d’impôt serait plafonné à 40 000 euros ou 15% du revenu du foyer.
Restriction du champ d’application du régime de la location meublée professionnelle. Seraient ainsi considérés comme loueurs en meublé professionnels les contribuables inscrits au registre du commerce en qualité de loueur professionnel, pour lesquels les recettes annuelles retirées de cette activité excèdent 23 000 euros et représentent plus de 50 % des revenus d’activités professionnelles. Ces conditions seraient appréciées au niveau du foyer fiscal.
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