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Le rapport entre la plus-value et l’espace-temps

Epargne - 10 juin 2009 - Auteur : Nouveautrader

En dehors des positions de base, le plus souvent conservées dans leur totalité jusqu’à l’objectif de vente (ou de rachat dans un marché baissier moyen terme, ce qui n’est pas le cas actuellement), l’investisseur qui veut assurer son investissement se doit de réaliser des gains réguliers. En effet, un titre ne va jamais directement d’un cours d’achat à un objectif de vente … « ceux qui savent » se doivent de récupérer un nombre suffisant de titres pour que le jeu en vaille la chandelle. Il arrive très souvent qu’une valeur mette un trimestre ou plus pour finalement décoller (ou redécoller comme ce fut le cas pour Alcatel récemment) et donner satisfaction à l’acheteur qui a « de l’avance sur son temps ». Pendant ce temps, justement, de nombreux « boursicoteurs » doutent devant les pièges tendus par les « boss » qui ramassent du papier … et ceux qui ne savent pas finissent par craquer et vendent leurs titres, alors qu’ils avaient la bonne main  …

Améliorer sensiblement sa position en se contentant de profiter des exagérations ponctuelles du marché

Pendant cette période de latence, pourquoi ne pas réaliser un peu d’argent sur les écarts constatés, tout en conservant une base d’achat pour le moyen terme ? Pendant que le temps passe, en ne faisant rien, on dilue ses futurs gains dans le temps, alors qu’en réagissant aux fluctuations du marché, on se forge une position dont le prix de revient devient « béton », et cela quelque soit la tendance future. Sans parler d’opérations intraday, impossibles à réaliser pour la plupart des investisseurs particuliers, qui travaillent en tant que salariés par ailleurs,  mais en se contentant de profiter des exagérations ponctuelles du marché, il est possible d’améliorer de 20 ou 30% sa position en quelques mois (30% correspond à un gain moyen net de 0.35% par jour ouvrable sur 4 mois, par exemple). Un gain de 0.80% par semaine vaut en théorie 40% par an, c’est pourquoi je n’hésite pas à prendre des bénéfices, même minimes (mes heures devant l’écran et mon analyse du contexte immédiat m’aident aussi.). En réalisant 10 allers et retours par jour en moyenne, avec un gain de 7E pour chacun d’entre-eux, on gagne 1.400E par mois !

7E représentent 0.35% sur une ligne de 2.000E ou 0.175% sur une ligne de 4000E. Cet exemple peut être appliqué avec de plus gros montants et un nombre plus grand d’allers et retours, tout dépend des moyens, du temps dispônible, et des compétences dont chacun dispose. Cette théorie peut être appliquée à des échelles de temps différentes (semaine, mois boursier, trimestre, semestre, année).

Dites-vous bien que si l’analyse fondamentale est juste, le marché vous donnera raison à un moment donné, mais qu’entre-temps, il y aura des périodes de « poker-menteur ».

Qui sont les principaux intervenants sur ce marché ?

Il faut également être conscient que plus de 80% des échanges sont le fait de « mains » très fortunées (soit des banques, des fonds, principalement anglo-saxons, qui gèrent chacun plusieurs centaines de millions d’euros pour leurs clients, soit des Etats, qui utilisent la bourse pour « pomper » l’argent dont ils ont besoin pour leurs financements « spéciaux »). Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les carnets d’ordres sur des valeurs liquides, et on s’aperçoit vite que les ordres supérieurs à 10.000E représentent 80% des transactions. La mode ponctuelle pour la bourse peut modifier cette donne par périodes (afflux des petits porteurs, comme en 1999/2000), mais on ne doit pas croire que la multitude des opérateurs fait le marché : c’est le petit nombre de gros intervenants qui donne un sens au marché. Comme ces gens-là vivent principalement des écarts de cours, il faut bien qu’il y ait des variations suffisantes à court terme, pour leur permettre de réaliser des opérations lucratives tout au long de l’année, et cela quelque soit la tendance générale.

Il est donc conseillé de prendre ses bénéfices, au moins en partie, lorsque l’on dégage un profit intéressant (c’est à dire une performance substantielle, comparée au temps de l’investissement). Cela est d’autant plus vrai lorsque l’on travaille au SRD, afin d’amortir rapidement les coûts supplémentaires qu’implique son utilisation (voir article précédent de la même section, intitulé « Les bases du SRD »).Adage boursier correspondant à cet article : « Souvent, bourse varie ».

Mettez donc le temps qui passe de votre côté !

Article proposé par:

Nouveautrader

Nouveautrader, expert en bourse

www.nouveautrader.com

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