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Introduction en Bourse

Marche - 12 mars 2009 - Auteur : Finance etudiant

Beaucoup d’entre nous, (étudiants, chefs d’entreprises, …etc.) ont certainement entendu parler dans les journaux (les ECHOS, La Tribune, le Financial Times…etc.) à la télévision (avec le Journal de l’Economie sur I TELE, ou BFM TV), ou sur internet (avec les sites comme boursorama.com, Cortalconsors, Boursiers.com …etc.) des introductions en Bourse des entreprises.

Et bien sûr, certains d’entre nous n’ont pas dû comprendre de quoi il s’agit exactement. D’abord, il faut avouer que le langage des marchés financiers est souvent complexe, et pour les novices dans le domaine et les personnes qui ne s’y intéressent pas, appréhension et réticences sont les sentiments qu’ils peuvent ressentir. Le champ lexical utilisé est celui des cotations, de CAC 40, Nasdaq, actions, obligations, warrant, options, OPCVM…La liste n’est pas exhaustive. Le but de notre étude est donc simple : d’abord, il s’agira de vous faire comprendre, comment se déroule une introduction en Bourse. Pourquoi faire une introduction en Bourse ? Quand faire son introduction, sur quels marchés ?

Voila tant d’interrogations qui vont être le fil conducteur de notre analyse. Nos explications seront les plus simples possibles, et les plus concises, pour permettre une meilleure compréhension. Ensuite étudierons les marchés de capitaux, qu’elles sont les marchés qui existent. Il en existe plusieurs dans le monde, et de ce fait nous distinguerons les différents marchés et leurs rôles.

 

Introduction en bourse.

Quelques généralités

Savoir pourquoi s’introduire en bourse.

 

Voici les questions clés à se poser concernant une introduction en Bourse : « Qu’apporte- t- on aux investisseurs ? Quelle est la structure de l’actionnariat que je souhaite (10% particuliers, 40% Etat…etc.), combien est ton prêt à céder du capital ? De quelle manière va-t-on intéresser les investisseurs ? Et identifier ceux que l’on souhaite attirer ? Que cherchent les investisseurs ? »

Une société qui doit s’introduire en Bourse est d’abord une société en croissance sur un marché porteur avec un savoir-faire particulier et un développement simple et régulier. C’est en suite une société qui a une histoire, un mythe, qui est connue et qui a une image. C’est par exemple Total, Vinci ou TF1. Elle a aussi un métier, et un domaine d’activité stratégique (DAS).
Concernant le calendrier, l’introduction en bourse, elle-même est une phase qui peut durer quatre à douze mois avec plusieurs étapes à franchir : la première étape consiste à trouver un prestataire, un PSI (prestataire de service d’investissement, celui qui va porter l’affaire, il coordonne les différentes démarches, notamment auprès de l’ AMF ou Autorité des Marchés Financiers (une banque d’affaire, ou d’investissement). Il va nous aider à rédiger un prospectus, la note d’information visée par l’AMF, coordonner la note des intervenants (expert comptable, …etc.). Dans la deuxième étape, il s’agit plutôt d’une confirmation définitive du prospectus, à faire viser par EURONEXT, puis de recevoir l’aval de Euronext en cas d’introduction sur la marché. Dans la dernière et troisième étape, il faut communiquer avant et après l’introduction en Bourse (il faut tenir en haleine les épargnants régulièrement pour rendre le cours très attractif.). Par ailleurs, il va falloir aussi trouver des arguments pour attirer les investisseurs vers le titre, plutôt que de les laisser s’y intéresser tous seuls. Pour ce faire, on doit non seulement utiliser tous les média possibles (tv, radio, affiche, cinéma, presse, internet), mais aussi les hors médias : sponsoring, le mécénat, phoning, relations publiques…

ex : conférence de presse.

 

Le plan d’action

L’introduction en Bourse a pour vocation d’être un véritable accélérateur pour le développement d’une entreprise. Quelque soit le marché choisi, il faut établir une feuille de route en plusieurs étapes :

- Le choix du bon moment : c’est-à-dire avoir un projet de développement et une stratégie claire, et bien définie. Ensuite, avoir un intérêt pour les investisseurs. De plus, il faut avoir un certain nombre d’années d’existence pour pouvoir présenter des bilans de plusieurs exercices à l’AMF. Enfin, on va tâcher de surveiller le marché et les acteurs.

- Etablir un prospectus : Il s’agit d’un dossier obligatoire qui sera soumis à l’AMF dont la mission est de protéger l’épargne. Ce prospectus comprend une présentation juridique et commerciale de la société, des rapports financiers des trois exercices précédents, les tenants et les aboutissants du projet de l’entreprise, et enfin sa stratégie.

- Obtenir un visa de l’AMF : dans cette partie, le prospectus ainsi réalisé, est ensuite déposé auprès de l’AMF pour validation de la demande. L’instruction du dossier dure environ un à deux mois pendant lesquels l’entreprise peut être sollicitée à tout moment pour répondre aux questions de l’AMF et fournir d’autres documents. Et, en définitive, à la fin de l’instruction l’AMF délivre ou pas un visa autorisant l’entreprise à s’introduire en bourse.

- Phase marketing : dans cette phase indispensable, l’entreprise est amenée par l’intermédiaire du PSI à répondre aux questions des investisseurs. Quand est-ce qu’on devra faire face aux investisseurs ? D’abord, une présentation de l’entreprise à la communauté financière et aux autres sociétés de bourse est fondamentale. Ensuite, on élabore le placement, c’est-à-dire la mise à disposition des actions de l’entreprise. Pour réaliser tout cela, on doit savoir que la valorisation de l’entreprise est fixée à partir d’une analyse financière qui détermine un prix d’équilibre auxquels on va soustraire une décote de quinze à vingt pour cent pour intéresser les investisseurs.

- Assurer le suivi : c’est d’abord une publication semestrielle des comptes sur Eurolist, pour des publications semestrielles et annuelles sur alternext , et signaler toute opération affectant les titres de l’entreprise. Le PSI doit organiser des rencontres avec des investisseurs, faire des suivis en analyse financière (ca coûte 4 à 5 % du montant mis en bourse). Le PSI demande un pour cent du capital.

- La procédure d’introduction : Il existe cinq procédures qui peuvent être combinée. Les plus courantes sont : les OPF (offre à prix fixe).C’est une procédure d’introduction fixant la quantité et le prix unique des titres. On a aussi les OPVentes (offre faite par les actionnaires à tout épargnant qui le souhaite de lui vendre des actions d’une société sous les conditions précises de quantité et de prix, préalable à une introduction en Bourse. L’OPO : recueille les demandes de souscription puis fixe le prix définitif après la clôture de l’offre. Enfin, on peut citer l’OPM : offre à prix minimum. Dans ce dernier cas le prix dépend de la demande et des exigences du vendeur.

 

Le marché de capitaux

Dans sa structure, on a trois grands compartiments :

- Le marché monétaire : à l’intérieur, on a le marché interbancaire, le marché des titres négociables à court terme (TCN)

- Le marché financier : sur ce marché, on a le marché primaire, et le marché secondaire. Ce marché secondaire est divisé en plusieurs compartiments :eurolist, le marché libre (et ce marché libre a été divisé en deux parties, il y a trois ans environs, Alternext, et le marché libre tout court.)

- le marché de changes : c’est un des marchés financiers qui nous intéresse le plus.

 

Le marché primaire ou marché du neuf.

C’est une partie du marché financier, il regroupe toutes les opérations d’appels publics à l’épargne, autrement dit, c’est le lieu de lancement d’une nouvelle émission de capital ou d’emprunt (obligataire) titres de créances ou titres de propriétés.
Ces phases de lancement durent entre quinze jours et trois semaines. Ce sont les banques qui assurent le succès de l’opération en deux étapes principales :

- le montage de l’opération : les spécialistes des banques montent les opérations en fonction des conditions du marché du moment, et des anticipations des agents et de l’environnement économique.

- la garantie de l’émission, c’est-à-dire le placement de la totalité des titres représentatifs de l’émission.

 

Le marché secondaire

1) Eurolist : C’est un marché unique réglementé qui a remplacé le premier marché, le second marché et le nouveau marché . On y distingue, trois groupes de capitalisations : d’abord on a les capitalisations supérieure à 1milliard d’euro (les bluechips) ; ce sont des affaires dont la croissance est régulière, avec des capitalisations de plusieurs milliards; Ensuite , on retrouve les midcaps (valeurs moyennes) ; il s’agit de grandes PME cotées qui se préparent à accéder aux Bluechips. Et le dernier, les smallcaps (petites valeurs),ici il s’agit des capitalisations inférieure à 150 millions d’euros.
Dans les trois cas, le flottant=25% et une capitalisation sur trois exercices est requise. Le flottant est la partie des actions susceptible d’être échangée en Bourse.

2) Le marché libre : ce marché libre comme on vient de le dire ci-dessus est divisé en deux compartiments :

- Le marché libre adapté (ALTERNEXT), c’est un marché organisé mais non réglementé, ouvert en 1998, au départ, il était réservé aux entreprises modestes ou aux cotations épisodiques à la demande des entreprises. Depuis 2005, l’engouement des investisseurs pour les petites valeurs, notamment les valeurs familiales non cotées amène Euronext à réviser ce marché. C’est le marché qu’on a aux quatre places d’Euronext : Porto, Amsterdam, Paris, et Bruxelles.

- Marché libre : dédié aux jeunes pouces où on exige deux ans d’historiques comptables avec un prospectus visé par l’AMF pour les opérations supérieures à 2,5 milliards d’euros.

 

Quelles sont les acteurs et les autorités de tutelles de ces marchés ?

Les Intermédiaires.
Parmis les intermédiaires, on a d’une part les négociateurs : ce sont généralement les sociétés de bourses (SBF) et des sociétés de gestion de portefeuilles (des SGP). Elles sont qualifiées d’entreprises d’investissement. De quoi sont- elles capables ?une société d’investissement peut :

- Recevoir et transmettre des ordres pour le compte de tiers : c’est par exemple la cession de valeurs mobilières sur les marchés financiers.

- Négocier pour son propre compte.

- Gérer les portes feuilles de valeurs mobilières pour le compte de tiers.

- Faire des placements

- S’assurer de la conservation des titres et des fonds.

D’autre part, on retrouve les compensateurs : ce sont des établissements dotés du statut de membre de marché, ils assurent les opérations de règlements, livraisons de titres dans les délais imposés par les autorités de tutelle. Le négociateur peut être un compensateur ou faire sous-traiter ses opérations de règlement livraison à un compensateur. Par exemple, tout le monde connait Clearstream qui est spécialisé dans l’échange de titres et doublé d’une banque Clearstream Banking S.A. basée en Allemagne et au Luxembourg. Clearstream est une chambre de compensation.
Enfin, les banques : elles ne peuvent que collecter les ordres parce qu’elles ne peuvent pas être membres de la bourse : elles doivent transmettre les ordres de leurs clients à un négociateur. (Les brokers)

 

Les investisseurs :

- Les investisseurs individuels : il s’agit de particuliers qui investissent massivement leurs épargnes et favorisent le développement de marchés de capitaux qui ne peuvent pas se contenter que des investisseurs institutionnels.

- Les investisseurs institutionnels : il s’agit d’organismes qui placent une fraction importante de leurs ressources en valeurs mobilières. Quel est leur objectif ? Ils cherchent la meilleure rentabilité possible pour leurs portefeuilles de titres. Il peut arriver que ces investisseurs institutionnels soient amenés à intervenir sur la demande de l’Etat ou des pouvoirs publics. En France par exemple, on a la CDC,(Caisse des Dépôts et des Consignations), les caisses des retraites, des compagnies d’assurances, des OPCVM (organisme de placements collectifs de valeurs mobilières) intermédiaires entre le grand public et le marché boursier. Il s’agit d’un ensemble d’organismes qui assurent la gestion collective de l’épargne.

L’AMF a établi une liste de classifications des OPCVM (court terme, moyen terme, actions, et OPCVM actions et obligations). Il existe deux types d’OPCVM : les SICAV (sociétés d’investissement à capital variable, et FCP (fonds communs de placement)

 

Les émetteurs : les émetteurs de valeurs mobilières : on a tout d’abord l’Etat qui est l’émetteur le plus important sur le marché obligataire, il va financer les déficits des administrations publiques et quelques fois les grands travaux. Ensuite, on a les entreprises du secteur public (EDF, GDF, la poste, SNCF…) qui, elles, vont chercher des financements pour leur stratégie. Les entreprises du secteur privé, elles, émettent des valeurs mobilières pour restructurer leur bilan et leurs capitaux propres. Elles utilisent de plus en plus le financement par emprunt obligataire et cela pour des besoins de sécurité.
Les autres émetteurs sont les émetteurs de valeurs négociables (TCN), on a les bons du trésor (émis par le trésor), les certificats de dépôts émis par les établissements de crédits, et les billets de trésorerie, émis par les entreprises.

 

Les autorités de tutelles : l’AMF. (Première autorité)
Son premier rôle est de veiller à la protection de l’épargnant et de l’épargne investie. Elle veille aussi à l’information permanente de l’épargnant et c’est également elle qui veille au bon fonctionnement des marchés financiers et assure la régulation des transactions.
Comme autres autorités de tutelles, on a Euronext Paris SA : C’est une société anonyme coté en Bourse depuis juillet 2001, qui résulte de la fusion de quatre places financières. Son rôle est de s’assurer du bon fonctionnement des marchés boursiers, et c’est également elle qui gère les systèmes informatiques de cotations. C’est elle qui enregistre les informations entre les membres de la Bourse pour avoir les infos. De plus, Elle gère l’adhésion des membres et la radiation des valeurs de la cotation. Enfin, elle diffuse les informations boursières et les conditions d’exécution des informations et elle peut décider de la suspension temporaire de la cotation.
EuroClear PARIS assure cinq missions. Premièrement, il contrôle en permanence l’adéquation entre le volume de titres en circulation et le montant de leur émission. Deuxièmement, il contrôle la fiabilité et la sécurité du système puis, il assure les opérations de règlements et de livraisons multidevises en Bourse. Il s’agit ensuite de centraliser, traiter, et diffuser au près des intermédiaires les informations relatives. Enfin, il centralise la gestion des comptes titres.

 

Autre autorité de tutelle : la BCE (la Banque Centrale Européenne)
La BCE : La Banque Centrale Européenne. Son siège se trouve à Frankfort, elle est composée de 27 membres, présidents de banques nationales. Elle est divisée en trois institutions. Le conseil des gouverneurs qui fixe les taux directeurs et qui prend de grandes décisions sur le plan de la politique monétaire (régler l’inflation, croissance économique à trois pour cent), on a aussi le Conseil Général qui s’occupe de rapprocher les pays « in » et les pays « Out » de la zone euro , et le troisième organe est le Comité exécutif qui applique toutes les décisions prises par les gouverneurs. Le rôle majeur de la BCE est d’assurer la liquidité des banques et d’éviter le plus possible l’inflation en matière de création monétaire.

 

Rappel technique :

- Inflation : Le taux d’inflation ne doit pas dépasser plus de 1 ,5 % celui des pays les plus performants. L’objectif à moyen terme de la BCE est une inflation en zone euro proche, mais en dessous de 2% selon les ECHOS.

- Déficit public ne doit pas dépasser trois pour cent du PIB, ne pas confondre avec la dette (qui a 60%)

- Taux d’intérêts à long terme ne dépasse pas un certain seuil

- Dévaluation : la monnaie ne doit pas être dévaluée deux ans avant la candidature à l’Union Européenne.

 

Sources :

  • Le livre « Comprendre la Bourse pour gagner à la hausse comme à la baisse » de Olivier PICON, chez Maxima.
  • Lexique de la banque et des marchés financiers (9eme édition DALLOZ).

 

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- Introduction en bourse de Nexity

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